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13 novembre 2018 2 13 /11 /novembre /2018 13:54

Pour endiguer la légende urbaine,

voici quelques informations sur le mode d’emploi des éditions L’harmattan

 

Une réunion entre auteurs et éditeurs au siège de L’Harmattan, à Paris, permet aux participants de faire le point sur cette maison d’éditions créée en 1975 par Denis Pryen.

Dans un secteur de plus en plus tendu qui constate une augmentation incessante de titres, avec actuellement un million de titres sur le marché et quelques 8 millions d’euros de chiffres d’affaires total, L’harmattan avec les 50 000 titres de son catalogue édite quelques 2 800 titres par an - soit 13 par jour.

De ce fait, il serait facile de dire que cette maison familiale qui se définit comme indépendante, publie « n’importe quoi ». Ce qui est faux. Assisté par 400 directeurs de collection, L’Harmattan choisit parmi les manuscrits des ouvrages qui participent « à l’évolution des connaissances ». 

Son catalogue se compose donc de 30% de sciences humaines (philosophie, histoire, psycho…), de 25% de fictions, de 20% à l’International, un international principalement consacré à l’Afrique et l’Afrique subsaharienne, d’ouvrages régionaux, de livres et d’albums BD pour la jeunesse « afin d’encourager la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes ».

Cependant avoir un livre édité n’est pas une fin en soi. Encore faut-il ensuite le faire connaitre. Ecrire un livre constitue un premier sommet. Les auteurs s'imaginent arrivés au faite du Mont Blanc. Soudain, ils comprennent qu’ils doivent escalader l’Everest : c’est ce que constitue la promotion d’un ouvrage, tout aussi ardue si ce n’est plus que la rédaction elle-même.

Pour les accompagner, L’Harmattan met à la disposition de ses auteurs une dizaine de chargés de promotion dans le but de trouver les meilleurs moyens alternatifs qui leur permettront de mener cette mission. Sites Internet, institutions, associations, marketplace…

C’est là que la difficulté se fait sentir.

Chaque écrivain rêve d’une personne qui le soutient et le prend en charge en quelque sorte.

Dans le contexte actuel, vu le nombre de titres sur le marché, il est dur de se faire remarquer. Chacun possède ses propres images d’Epinal. Chacun se voit dans tel magazine ou invité dans telle émission de TV. La réalité est plus âpre. Il s’agit alors de faire sien le terrible dicton : « On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même ». On peste contre les chargés de promotion qui pourraient en faire plus.

Mais que ce soit chez L’Harmattan ou ailleurs, dans d’autres maisons, le problème est le même. Chez les éditeurs de grand renom, il n’est souvent choisi qu’un seul livre pour se distinguer du lot. Les autres passent à la trappe…

Et les personnes en charge de cette promotion se bataillent avec les médias surchargés de livres et de propositions qui souvent font la fine bouche.

Alors que faire ? Jouer le jeu et s’investir à fond.

Que ce soit chez L’Harmattan ou chez qui que ce soit d’autre, le sort d’un livre dépend avant tout de son auteur. Les privilégiés des meilleures ventes le disent : ils passent la moitié de leur temps à promouvoir leurs écrits.

Il faut donc s’adapter… Accepter le contrat sans humeur. Inventer, se motiver et se remotiver dans ces exercices périlleux. Avec énergie et dynamisme.

Apprendre à défendre son livre est un excellent entrainement. Pour mieux communiquer. Affiner sa pensée (et cela servira pour la rédaction du prochain projet). Oser parler en public. Répondre aux interviews. Noter des questions auxquelles nous n’aurions pas pensé.

Participer à des salons, des colloques, faire des signatures est une formidable opportunité pour faire ses gammes et devenir à part entière un artisan de l’écriture. Sans fausse gloire et autant d’illusions.

Oui, ce métier est dur. Comme tant d’autres. Mais il est formidable. Nous n’écrivons pas pour nous mais pour les autres. Au service des autres. Comme dans n’importe quel art. Nous ne devenons professionnels que libérés de notre ego et de la tentation des vanités. Nous écrivons pour transmettre, offrir une connaissance, un passeport pour le rêve et tout ce qui permet aux lecteurs de s’enrichir ou de s’évader.

Alors bien-sûr, il arrive ce que nous prenons pour des bémols mais rien n'est parfait. D'autant qu'un éditeur n'est ni Dieu ni un père... Cependant, c'est en avançant ensemble que nous pouvons améliorer le résultat de nos attentes.

Courage, matelot ! Courage, alpiniste. Le sommet n’est sans doute pas si loin. Il se rapproche dès que nous prenons plaisir à gravir le chemin et à rencontrer, chaque instant, une oreille attentive.

Pour ma part, j'aime L'Harmattan : cet éditeur me fait penser à ceux qui défendaient le livre aux siècles passés, soutenaient Balzac et tous les autres. En plein coeur du Quartier Latin, avec des librairies à l'ancienne qui croulent sous une multitude d'exemplaires, L'Harmattan est à lui seul une bibliothèque qui, par définition, nous rend vivants.

Comme le disait Julien Green :“Une bibliothèque, c'est le carrefour de tous les rêves de l'humanité.” En écho de cette citation, le slogan de la maison  prône le Carrefour des cultures.

Sur ce, j’y retourne…

Albertine Gentou pour le Blog d'Elsa Potine

Auteure de Rosa Bonheur, une femme au service de l'art. Harmattan 2018

Les Sans Nom et les fées mères, des contes pour les grands, Harmattan 2018

Les Editions L’Harmattan et leurs auteurs
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7 octobre 2018 7 07 /10 /octobre /2018 11:35

 

Pour l'amour du beau 

 

Autant le dire sans détours,je suis fan ! Depuis que Béatrice Bignon crée ses Papillotes & Confettis - bijoux et autres sculptures en papiers - en recyclant des livres, je me revendique comme la présidente de son fan club. 

Que d'imagination et de fantaisie ! De légéreté, de joie et d'humour ! Et pourtant rien de compliqué à la base, enfin en apparence... Il s'agit pour Béatrice Bignon de prendre des pages de livres, de les découper, de les restructurer et d'inventer des formes, au départ des boucles d'oreilles et actuellement, des objets hétéroclites, qui forment une boutique aux mille merveilles.

Pour son édition 2018, Béatrice Bignon nous invite donc à découvrir sa collection de chaussures, son lapin-canard, ses assemblages de papiers pliés et remodelés en autant de surprises éclatantes d'originalité et de délicatesse. Pour le plaisir de l'oeil et du coeur. En hommage à ces livres que cette artiste aime tant.

Avec Béatrice Bignon, nul besoin d'épiloguer, d'analyser, d'expliquer, il suffit de regarder.     Alors trève de discours et contentons nous d'admirer.

Béatrice expose du 6 au 29 octobre 2à18 à la Petite Galerie, en compagnie de Christine Morel qui présente, elle, ses gravures et son univers poétique.

Fin novembre, Béatrice présentera également ses oeuvres pendant la manifestation culturelle de Jeux de Dames à Melun. 

Allons-y ! Et régalons-nous sans modération...  

 

Béatrice Brignon - La Petite Galerie, 21 rue Murger - Bourron-Marlotte, 77780                                

Papillotes et Confettis 2018
Papillotes et Confettis 2018
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21 avril 2018 6 21 /04 /avril /2018 23:45
Le Groupe Manu amateur de lectures

Le Groupe Manu amateur de lectures

Drôle d’endroit pour une rencontre. Ce soir, je n’attends pas Madeleine même si j’ai apporté du lilas. Ce soir, j’ai rendez-vous avec « la bande à Manu » ou plus sobrement le Groupe Manu féru de soirée Lectures.

Le rituel se situe à Samois-sur-seine dans un café qui fleure bon l’authenticité du siècle dernier, ambiance à la Simenon qui aimait tant ce village du sud seine-et-marnais.

Dans la salle du 1er étage où nous nous retrouvons s’exposent au mur des affiches de grands auteurs, Duras, Rufin… et d’événements, des lectures proposées par le Groupe Manu au Théâtre de Fontainebleau, une opportunité de faire découvrir les écrivains d’Irlande, de Russie, du Portugal…

Ce soir, comme lors de toutes les réunions qui se déroulent à six semaines d’intervalle en moyenne, au menu, il y a omelette – aux fines herbes, au fromage, au jambon – et vin blanc. Autant le dire, c’est délicieux.

Tout de table – présentations…

La bande de joyeux lurons n’a pas son pareil pour mettre de l’ambiance. C’est bavard et désopilant.

S’enchainent avec fluidité des textes de Schmitt, Bosco, Bernanos, Dante, Bukowski, Ormesson, Arditi, La Fontaine, Guitard, Marc Alexandre Oho Bamba et Mikhail Tarkovski...

Des textes somptueux admirablement ressentis et transmis.

Deux heures plus tard, la soirée se termine, toujours dans les rires et la bonne humeur.

Nous sommes heureux, nous sommes repus.                                                                                 Et l’omelette et le vin blanc n’en sont pas la seule cause.

Le Groupe Manu a un vrai don : Celui de rendre vivante la littérature avec humour et recueillement, sans intellectualisme mais avec passion. Juste pour le plaisir du partage !

 

Ce soir, sans Madeleine je n’ai pas mangé des frites chez Eugène, je suis allée rue des Martyrs chez Manu à Samois et c’est comme si j’avais pris le tram trente-trois…

Vrai ! c’était rudement bien…

*****************************************************************

POUR LE GROUPE MANU => Daniel : 06 73 79 05 72

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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 09:31
VIE D’ORDURE DU COLLECTIF IMAGE DE MELUN

VIE D'ORDURE INSOLITE

Le Collectif  Image de Melun constitué de photographes professionnels et amateurs passionnés propose à l’Espace Saint Jean de Melun une exposition Vie d’Ordure pour nous interpeller sur la façon dont notre société produit, traite et s’approprie les déchets.

Ce Collectif Image n’en est pas à sa première exposition. Débordant d’idées et d’activités, il compte à son actif de nombreuses initiatives autour de Vaux le Vicomte, de nombreuses expositions dont une autour du Conte à l’Astrolabe, d’autres avec pour thème le sport, le Melun insolite ou en clair-obscur.

Pour Vie d’Ordure, le Collectif Image prouve non seulement que l’on peut faire du beau avec du laid mais qu’il y a plusieurs vies possibles même pour les déchets. Bien pensée, cette exposition détient en outre une portée pédagogique car sous l’égide de l’Espace Saint Jean, le Collectif Image se rend disponible pour recevoir nombre d’établissements scolaires afin de se mobiliser sur le sujet.

Personnellement, j’ai « goûté » cette exposition originale, j’ai particulièrement aimé certaines photographies et les œuvres de Thierry Commelard, réalisées avec des cannettes recyclées et ce que je retiens de cette balade insolite est une impression de couleurs irradiantes comme celles que l’on trouve parfois en Inde…

Morale de l’histoire : il y a toujours quelque chose à apprendre, à découvrir et à apprécier au-delà des apparences. Merci au Collectif Image de nous bousculer dans nos a priori. Pour ma part, j’attends leurs prochaines exhibitions avec impatience !

VIE D'ORDURE à l'Espace Saint Jean jusqu'au 28 avril 2018

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18 mars 2018 7 18 /03 /mars /2018 17:22
L'esprit de Jeux de Dames

L'ESPRIT JEUX DE DAMES COMME UNE MARQUE DE FABRIQUE

 En avant-propos, juste un mot pour vous rassurer : le blog d'Elsa Potine ne devient pas l'outil de communication d'un parti ou d'un polite bureau du nom de Jeux de Dames (J2D). Cette nouvelle chronique confirme simplement l'adage :  jamais deux sans trois. Voici donc un troisième volet plus personnel sur J2D avant de m'envoler vers d'autres talents... Bref ! Passons aux choses sérieuses. A savoir le récit de l'édition 2018 de Jeux de Dames - réalisé de façon non exhaustive ni forcément objective. En effet, je souhaite simplement témoigner ici d'un ressenti, le mien.

Ainsi j'ai découvert J2D sur le tard, c'est à dire en 2017. Les années précédentes, un deuil me maintenait au coeur de notre famille. Toujours est-il qu'en déambulant dans la ville de Fontainebleau et arpentant le Marché des Créatrices ce printemps-là, j'ai eu comme une bouffée délirante, un cocktail de joie et d'allégresse. Voir cette pléaide de femmes artistes mises à l'honneur pour soutenir l'art au féminin concrétisait un de mes vieux désirs : s'unir entre artistes pour créer des oeuvres et des évènements en commun... Evidemment, ça n'a pas trainé... j'ai rejoint cette curieuse tribu.

Un an se passe ou presque.

En ce mois de mars 2018, jour J - 2, je sors de chez ma coiffeuse. Rue de la Cloche. Je fais deux pas. J'aperçois devant une boutique, une dame avec des affiches J2D sous le bras. Je m'approche. Je regarde la vitrine. C'est celle d'Anna Is. Une vitrine enchantée. Merveilleusement agencée. Claire. Colorée. Une vitrine où sont admirablement présentés les bijoux de Frédérique Tilly, connue aussi pour être bronzier d'art. Je contemple donc ses bijoux d'une finesse extrême puis je me tourne vers la dame.

- Frédérique Tilly, c'est vous ? 

- Non, moi, c'est Edith Bourgade, j'expose mes sculptures aux Diamantines.

Et nous voilà de papoter et de potiner. En une seconde, je suis transportée ! Voilà, c'est ça Jeux de Dames, un élan de convivialité : et la possibilité de pouvoir parler à des inconnu(e)s autour d'une même passion.

Le vendredi soir, le 9 mars, lors du vernissage inaugural chez Osenat, en arrivant, je "tombe" sur une senior que j'avais prise en stop quelques semaines plus tôt et sur une autre personne avec laquelle j'avais eu un rendez-vous professionnel dans la journée... Rencontres improbables dans des endroits improbables. J'adore... En ces instants, le hasard est roi et entraine le lâcher-prise. Instants bénis. Le vernissage connait son apogée lors du tour de chant de Barbara Popoff qui nous émeut avec "Son coeur qui bat" et autres Solopourunebrune...

Le samedi et le dimanche, sur le Marché des Créatrices, entre les Salons de l'Aigle Noir et la grande Tente qui nous hébergent, même ambiance de fête. Même impression de retrouvailles avec des personnes que nous n'avons a priori jamais vues. Pourtant, il y en a ! Comme dans un défilé. Chacun parle à l'autre. Présentations entre artistes. Je fais la connaissance de Béatrice Bignon, Delfine Ferré, Valentine Vanacore, Alexandra Kraif, Pascale Mercier. J'embrasse Anne-Sophie Perrin, Julia Sini au sourire toujours resplendissant, Laurence Garnotel, Florence Patrie... Mes yeux sont éblouis. Que de créativité et d'originalité !

Nulle question de faire un interminable panégyrique ou de faire du favoritisme. Toutes les artistes ont leur singularité et leur sensibilité. Chaque expression artistique me touche. Je ne fais aucun éloge ou chronique artistique. Ici je parle juste d'une ambiance.

Le mercredi soir, à peine remises de ce Marché, 8 femmes de Jeux de Dames réunies sous l'égide du Club des Dames de plume qu'elles ont créé, participent à l'Apéritif littéraire annoncé au Cadran. Rebelotte. Je ne commettrai aucun éloge ni appréciation. Pour y avoir moi-même participé sous mon nom de plume, évidemment, je ne vais vous en évoquer que l'atmosphère. Pour faire court : 8 femmes, 8 regards sur le monde. Et un public bienveillant et à l'écoute. Avec beaucoup de femmes mais pas que. Des hommes aussi. Et un moment de grâce où chacun reçoit avec son coeur ce qu'il entend. Et également l'opportunité après la lecture, de se retrouver pour papoter et potiner...

Enfin, le samedi 17 mars, pour conclure, (mais est-ce vraiment une conclusion?), le vernissage de Dan Jourdan-Cariou au Mercure de Fontainebleau permet de nous retrouver pour de nouvelles réjouissances... L'occasion unique de faire connaissance avec les consoeurs qui auraient échappé à ma vigilance ou à ma curiosité.

Oui, Jeux de Dames permet ce formidable brassage. Ce dynamisme doit beaucoup aux fondatrices de l'association : Emmanuelle et Sophie, mais aussi aux membres de son Bureau : Catherine, Sophie, Catharina, Nadine, Valérie... Et quand je parle de papotages et potins, ce n'est qu'une allusion à Elsa Potine, mon pseudo... Vous l'aurez compris. Ce qui m'importe, c'est de parler de ce qui m'émerveille. De souligner le meilleur. Oui, ce qui reste, c'est le meilleur. Et c'est ce que j'ai envie chaque fois de vous communiquer !

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3 mars 2018 6 03 /03 /mars /2018 14:10
L’APERITIF LITTERAIRE DES DAMES DE PLUME DE JEUX DE DAMES

L’APERITIF LITTERAIRE DES DAMES DE PLUME DE JEUX DE DAMES

Pour son édition 2018, Jeux de Dames propose un Apéritif littéraire en complément de son Marché des Créatrices et de toutes les expositions éclatées dans les vitrines des commerçants bellifontains.

Orchestré par le Club des Dames de Plume, Jeux de Dames vous invite à découvrir ses femmes écrivains, poètes, créatrices d’album, chanteuses et chroniqueuses.

Lors de cette soirée au Cadran, 11 rue Grande à Fontainebleau,                                                                  le mercredi 14 mars de 18 à 20 heures, huit d’entre elles vous liront certains de leurs écrits et répondront à vos questions autour des thèmes :

- L'art au féminin, 

- L'écriture des femmes,

- La liberté d'être...

Ainsi :

- Anne Lardy Crapet, chroniqueuse de l’air du temps,

- Barbara Popoff, sculpteuse d’émotions en chansons,

- Oriane Papin, écrivain et poète,

- Sandra Troise, autrice d’albums Jeunesse,

- Albertine Gentou, biographe de Louise de Vilmorin et d’Anne-Marie Javouhey,

- Stéphanie Lepers et Bettina Schoppoff des Superflus

- Lembe Lokk, chanteuse,

- Maximine, écrivain et poète…

Venez nous rejoindre pour ce moment de partage festif…

Nous vous attendons.

Au Cadran, 11 rue Grande à Fontainebleau, le mercredi 14 mars 2018 de 18 à 20 heures.

L’APERITIF LITTERAIRE DES DAMES DE PLUME DE JEUX DE DAMES
L’APERITIF LITTERAIRE DES DAMES DE PLUME DE JEUX DE DAMES
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3 mars 2018 6 03 /03 /mars /2018 12:45
Le Marché des Créatrices de Jeux de Dames 2018

LE MARCHE DES CREATRICES DE JEUX DE DAMES DYNAMISE FONTAINEBLEAU

« Jeux de Dames », l’association créée par Sophie Bruguière et Emmanuelle Sormail, récidive pour l’édition 2018 !

Agence artistique associative par excellence, J2D a pour objectif de soutenir et d’accompagner l’art au féminin et pour ce faire, elle organise une exposition éclatée chez 130 commerçants de la ville de Fontainebleau du 8 au 18 mars. Oui, dès la Journée Internationale des Droits des Femmes, 130 commerçants bellifontains accueillent 130 artistes-femmes de Jeux de Dames !

Mais ce n’est pas tout…

Le 10 et 11 mars, le Marché des Créatrices se tient également en face de l’Aigle Noir, place Napoléon Bonaparte, à Fontainebleau, à deux pages du manège pour vous présenter un essaim de femmes talentueuses, arts plasticiennes, dames de plume et artistes du spectacle vivant.

Pendant deux jours, Jeux de Dames fait le buzzzz…

Un florilège d’artistes, disais-je. Alexandra Kraif, peintre figurative, Anne-Sophie Perrin, peintre porcelaine céramiste toute en délicatesse, Anne-Sophie Vogel, sculptrice, Béatrice Bignon, inventrice originale de bijoux, Chantal Thoravel, peintre de l’abstrait et de collages, Catharina de Poncins, réflexologue soucieuse du bien-être d’autrui qui propose ses massages comme un art de vivre, Cécile Cuvellier peintre décoratrice, Corinne Delaporte artiste de la création florale, Céline Huteau céramiste de l’épure, Danielle Joly, dessinatrice peintre sculptrice, Delfine Ferré dentellière de papiers (et de génie), Eugénie Vanlerberghe, artisan verrier, Florence Patrie, artisan d’art de bijoux, Françoise Clouzeau, sculptrice, Géraldine Chobert Marcenac, céramiste, Inakis Lo, plasticienne, Isabelle Goulard, créatrice lumineuse d’abat-jour, Julia Sini céramiste, Kazue Schmitt, créatrice d’origami et de bijoux, Laurence Garnotel céramiste sculptrice, Tina Lee, scénographe végétale, Martine Müller-Million, peintre, Marina Kapkowski créatrice de bijoux, Magali Rey, peintre, Maelys Bernard, peintre sculptrice, Michèle Boucher peintre, Mitsuko Rollier, peintre sur soie, Monique Bigourdan, sculptrice, Noriko Quenot, aquarelliste illustratrice, Pascale Mercier, peintre, Patricia Joksimovic, peintre, Patricia Jamar, modiste, Rose-Marie Boente, sculptrice, Sandrine Cuisse, créatrice de bijoux, Sarah Rosset-Texier, spécialiste en maroquinerie, Sophia Hélène Price, créatrice de bijoux, Sylvie Leclercq peintre sur bois et porcelaine, Valentine Vanacore sculptrice de Demoiselles élégantes, Valérie Rodier-Pisselet peintre, Viktoriia Ushakova, créatrice de perles de rocailles, Yasmin Amin-kalali, peintre et sculpteuse.

Pour vous familiariser avec l'univers de ces artistes, je souligne qu'il suffit de cliquer sur tous les noms en  bleu pour être en lien direct avec leurs sites...

Ci-dessus en ouverture, une oeuvre de Béatrice Bignon

Les Superflus la série de Stéphanie Lepers et Bettina Schopphoff

Les Superflus la série de Stéphanie Lepers et Bettina Schopphoff

Avec ces Art-plasticiennes, s’exposent également des créatrices liées davantage à l’illustration et à l’édition. Dédicaces de livres et présentations des oeuvres et ouvrages.

Sandra Troise, autrice d’albums jeunesse. Sophie Belle, illustratrice onirique qui a conçu avec Orianne Papin, une femme poète, un set de table que nous pouvons retrouver chez certains restaurateurs bellifontains. Stéphanie Lepers et Bettina Schopphoff, les pétillantes inventrices des Superflus, des albums qui permettent de raconter l’Histoire de façon vivante et vivifiante, à l’image des illustrations de Bettina qui dessine toutes les affiches de Jeux de Dames. Enfin Albertine Gentou, femme de lettres et biographe de Louise de Vilmorin et d’Anne Marie Javouhey, a proposé pour l’édition de Jeux de Dames 2018 d’orchestrer un Apéritif littéraire le 14 mars de 18 à 20 heures au Cadran, une Brasserie de Fontainebleau. Ainsi les femmes liées à l’écriture de J2D viennent pour l’occasion (et les suivantes) de se regrouper en fondant le Club des Dames de plume. Un évènement dont je vais vous parler dans ma prochaine Chronique. En attendant très bonnes découvertes !

Pour vous familiariser avec l'univers de ces artistes, je souligne qu'il suffit de cliquer sur tous les noms en  bleu pour être en lien direct avec leurs sites...

Des oeuvres, oui !

Mais aussi des Animations !!!

Le samedi 10, De 11 h à midi, DANSES...

77 ASAC vous invite à participer aux danses en ligne                                                              et à apprendre les premiers pas de rock....

Le samedi 10, à 19 heures, INSTANT MUSICAL POETIC FOLK avec BARBARA POPOFF.

Sans oublier aux alentours du Marché des Créatrices :

Les Photographeuses - studio de portraits -  à l'Hotel Victoria, rue de France                     de 14 h à 19 h, toujours le samedi 10.

L'Apéritif littéraire le 14 mars de 18 à 20 h au Cadran, 11 rue Grande.

Et la soirée de clôture le samedi 17 mars au Mercure, 41 rue Royale, à partir de 19 h :

Le vernissage de Dan Jourdan-Cariou, peintre.

Et la participation musicale des Vieilles Peaux dès 20 h.                                            

Le Marché des Créatrices de Jeux de Dames 2018
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1 mars 2018 4 01 /03 /mars /2018 22:17

LA PETITE GALERIE EXPOSE ANNE SOPHIE GILLOEN

La Petite Galerie de Bourron-Marlotte n’a de petite que l’appellation. En effet, elle a tout d’une grande, ne serait-ce que dans le choix des artistes – locaux ou nomades. Sublime ! La Petite Galerie est un havre de paix et une pépinière de talents !

La Petite Galerie existe depuis quatre ans et fonctionne en association sous la houlette de Katherine Dara, elle-même céramiste et créatrice de collages merveilleux.

Voilà, le mot est lancé ! La Petite Galerie nous entraîne dans un monde extraordinaire où l’art est roi et les céramiques à l'honneur.

LES SI ATTACHANTES CREATURES d'ANNE SOPHIE GILLOEN

Ainsi jusqu’au 31 mars, La Petite Galerie nous permet de découvrir le monde fabuleux de Anne-Sophie Gilloen, une artiste du nord de la France, dont les personnages nous envoutent littéralement par leur poésie et leur tendresse.

Chacun possède un nom qui pourrait composer un roman. Ainsi celui de mon préféré, Celui qui est coquet de la tête aux pieds. Ou une autre : Comme une princesse inaccessible. Ou En attendant quelques flocons. Ou Sinuant les chemins d’un air badin. Ou encore, Celui qui se laissait aller sur les flots. Des noms qui ressemblent à ceux des Amérindiens...

Des visages, des silhouettes totalement lunaires, avec un je ne sais quoi de paumé, d’improbable et de bouleversant. Il n’y en a pas un auquel nous n’avons pas envie de faire un câlin… Ils nous chavirent. Ils nous ébranlent en nous distillant une kyrielle d’émotions.

Bravo pour cette exposition, Anne-Sophie Gilloen et pour toutes vos créatures.

Attention, amateurs d’art, préparez-vous. C’est le coup de foudre assuré !

LA PETITE GALERIE, 21 rue Murger à Bourron-Marlotte, 77780 - 06 75 13 42 56

LA PETITE GALERIE EXPOSE ANNE SOPHIE GILLOEN
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13 décembre 2017 3 13 /12 /décembre /2017 10:02

Imany, mystique et martiale

 

En quelques années, Imany, une Française d’origine comorienne,

s’est imposée comme une des figures incontournables de la scène.

Dans un style inventif qui n’appartient qu’à elle, de sa voix grave,

Imany exhorte son public à la suivre, elle et son armée, aux rythmes de la soul, du folk et du blues, lors d’un set magnifique et magistral.

 

Elle est

 

Imany est une princesse, une reine, une impératrice, une déesse, une guerrière, une combattante, une commandante, une diva, une patronne, une mère. En un mot, elle est femme ! Telle que nous le sommes toutes, plus ou moins révélées à nos sentiments, à nos ressentis, à nos talents.

Elle est… souveraine !

 

Femme de foi, Imany abolit les frontières, les préjugés, les castes et les différences quelles qu’elles soient, de race ou homme-femme, elle se présente comme un être féminin à part entière et fière de l’être.

 

Faits d’armes

 

Pour une biographie express, 

Sachez simplement ceci. 

Imany = foi : traduction de son prénom en arabe et en swahili. 

Artiste, chanteuse, auteure, compositrice, cette ancienne mannequin qui en avait « assez d’être un cintre», a créé deux magnifiques albums.

En 2011, The Shape of a Broken Heart - et quelques titres déjà légendaires dont Slow DownYou Will Never Know, Shape of a Broken HeartPray for Help - lui a permis selon ses dires dans les interviews d’accoucher d’elle-même.

En 2016, son deuxième album, The Wrong Kind of War, parle toujours d’amour mais aussi « d’histoires d’égo et de vaisselle sale ».

Mais il y a eu également, dans le désordre :

En 2010, le splendide EP Acoustic Sessions qui irradie l’âme.

En 2013, la composition d’une musique de films Sous les jupes des fillesréalisé par Audrey Dana.

En 2015, le remix - par le duo de DJ russes Filatov & Karas - de Don’t be so shy, un morceau propulsé depuis sur les radios du monde entier…

En 2016, un autre EP There were tears.

 

En avant, toutes !

 

Sur scène, Imany confirme nos attentes. A l’heure où s’écrivent ces lignes, alors qu’elle s’apprête à remonter on stage (les 12  et 13 décembre2017) il est certain, cela dit sans ostentation ni complaisance, qu’elle emporte son public loin dans la détermination.

 

Imany ne fait pas un show. Elle dessine un univers, ce en quoi elle croit, ce en quoi elle aspire. Martiale, révolutionnaire et offensive en étant tout autant mystique, poète, effrontée, intrépide, lyrique, émotive et espiègle, elle écarte fards et artifices, elle joue la carte de la sincérité.

 

Au-delà des mots et des analyses diverses, elle chante à merveille.

Elle éveille le public. Elle le dynamise. Elle l’engage à s’engager.

Pour vivre. Pour rayonner. Pour s'éclater et s'épanouir.

Afin de ne jamais oublier de chanter, ce qui semble le but de sa vie.

Et cela se voit, selon Imany, le chant, c'est la vie !

Pleine d’honnêteté, comme pour se préserver des tentations du succès, Imany l'a annoncé, elle va bientôt faire une pause...

Une pause afin de trouver un sens à tout ça. Ne nous en déplaise !

Mais que l’on ne s’y trompe pas : Imany est un phénix…

Imany mystique et martiale
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1 décembre 2017 5 01 /12 /décembre /2017 10:15

Une saga conjuguée au féminin et aux accents universels

 

Sur Canal+, la nouvelle série française Paris etc... dépeint le quotidien de cinq femmes, de différents âges et milieux, à un moment clé de leurs vies. A des moments clés, devrais-je dire, en effet, pour une femme, chaque moment par définition est une clé, une question de vie ou de mort inscrite dans son ADN.

A la fois totalement dissemblables et à la fois terriblement jumelles, les parisiennes deParis etc… nous embarquent dans leurs délires, de façon ludique tout d’abord, puis de façon de plus intime, elles nous livrent leurs fêlures.

Aujourd’hui, tandis que les valeurs classiques se voient chamboulées au nom de l’égalité homme-femme dès l’école maternelle, que certaines se battent pour l’accord incursif  qui imposerait de tenir compte du féminin dans la conjugaison des adjectifs, que le politiquement correct renverse les règles de la politesse, hommes et femmes se cherchent, à l’affut de (nouveaux) repères, à la recherche d’eux-même sans temps perdu. Les antihéroïnes de Paris etc… ne font pas exception et ont l’air tout aussi paumées. Aussi paumées que le quidam et la quidamesque moyen(ne)s si je devais adopter l’accord incursif… Bref !

Née d’une idée originale de Maïwenn, mise en dialogues et en images par Zabou Breitman, cette saga est tout simplement géniale ! Le côté Vérité de ses personnages cabossées par la routine ou les grandes épreuves, expérimentant in situ des sujets de société tels tels que l’homosexualité ou le choix de la fin de vie, non seulement convint mais joue sur l’émotion. Impossible de ne pas de reconnaitre parmi elles. Nous sommes toutes individuellement l’une ou l’autre, et toutes les cinq, à certains moments fatidiques. Alors est-ce une série sur Paris ? Sur les féministes ? Les branchées ou pas branchées ? avanceront les sceptiques. Qu'importe ! S’il faut avoir une fêlure pour paraître branchée, autant l’avouer sans détours, nous le sommes toutes et tous ! Et là, la saga transcende Paris, l’existence de ces cinq « cas », et apporte quelque chose de plus universel, de profond et de tangible.

Zabou Breitman et Anne Berest ont su capter avec justesse les joies et les dérives de ces cinq femmes et, en parallèle, celles de notre société qui ne sait plus comment faire face, se comporter et assurer.

Très lelouchien, cet opus ! Pas de quoi en apeurer quelques-uns. Qu’ils soient rassurés, c’est du Lelouch sans flonflons… Pour ma part, je me réjouis de ce film chorale. Paris etc… parle au cœur, toutes émotions confondues. Il capture l’instant comme les internautes font des captures d’écran, gommant les frontières entre le réel et la fiction. Sans morale. Ni préjugé. Ni prosélytisme. Ni culpabilité. Avec empathie et un grand humanisme.

 

Présentation de Canal +

Cinq femmes. Et Paris.
Cinq façons d’être, de pleurer, de hurler de rire, de rater le bus, de serrer les dents, de jouir, de ne pas jouir, de boire trop, de grandir, de résister, de faire un enfant ou pas, de ne pas vouloir rentrer chez soi…
Cinq façons d’aimer.
Cinq héroïnes du quotidien qui traversent Paris, depuis la rentrée des classes jusqu’aux vacances de Noël.

Une Création Originale CANAL +

Une série réalisée par Zabou Breitman - composée 12 épisodes de 30 minutes

Paris etc, une série et un hymne à la féminitude
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  • L'Habit ne fait peut être pas le moine, mais les mots démontrent bien la femme. Par mes écrits, vous comprendrez qui je suis. Celle qui trottine ! Elsa La Potine...
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