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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 17:32

Sixtine Champetier de Ribes, jeune auteure et poète confirmé, nous livre Oxygène, son premier recueil de poèmes, dans un style actuel proche du slam.

sixtine

Pour éviter un compliment bavard, alors que Sixtine Champetier de Ribes a un parcours peu banal, voici un poème parmi d'autres qui parlera de lui-même :

 

TOURNER LA PAGE

De l’aveuglement,

Acquérir du discernement,

De la culpabilité,

Acquérir de la dignité,

De l’abandon,

Acquérir le pardon.

De la violence,

Acquérir de l’indépendance.

De l’indifférence,

Acquérir de la confiance.

De l’arrogance,

Acquérir de la patience.

De la peur,

Acquérir de la hauteur.

De l’anxiété,

Acquérir de la sérénité.

Du malheur,

Acquérir de la profondeur.

De la « mauvaise presse »,

Acquérir de la justesse.

Des fardeaux,

Acquérir du repos.

Du quant-à-soi, 

Exprimer enfin toute sa Joie…

 

 

Oxygène, de Sixtine Champetier de Ribes, Ed. Persée, 13 €

Pour en savoir + sur les activités de coach de cette auteure, clic ici.

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 16:53

Jacques Bouniard présente son dernier album, PERFECTCHILDHOOD, un album de jazz world music avec un son de Cuba libre qu'il a enregistré sur place, dans cette île des Tropiques où il fait bon avoir show. 

Un plaisir intense, une musique qui inspire des images Nouvelle Vague ! Sublimatique…

jack bouniard

A Paris, quand il se concentre sur son piano dans les nuits blafardes, Jacques Bouniard s'offre tel un virtuose, un poète, un amoureux de l’existence, un pianiste de talent et il enthousiasme ceux qui l’écoutent, ceux qui l’accompagnent dans ses bal(l)ades ou ceux qui regardent ses vidéoconcerts. 

De la messe solennelle empreinte de classicisme mystique aux envolées lyriques influencées par les tropiques où le son devient mot, vibration, porteur d’énergies et de rêves, il irradie ses partitions. 

Cet artiste 
nomade vogue dans les alizés aux senteurs tropicales et créoles. Sur un tempo rappelant Miles Davis qui accompagne musicalement "Ascenseur pour l’échafaud" de Louis Malle, Jacques Bouniard nous emporte au gré de son inspiration pour le plaisir des sens.


Pour l'écouter, clic ici.

Pour se procurer le CD, clic ici.

PERFECTCHILDHOOD 
Musique jazz-world enregistrée à La Havane avec les musiciens de NG La Banda. 
Disponible dans les Fnacs, Virgins, magasins spécialisés et sur le net. 
La chaleur de Cuba vous enveloppera dès les premières notes!

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 11:09

Almodovar, le maître du cinéma espagnol,remplit d'émotions son public fidèle et transforme chaque nouveau projet cinématographique en oeuvre d'art. Zoom sur le phénomène !

almodovar

A l'occasion de la diffusion d'Etreintes brisées sur le petit écran (de sa parution en DVD & en Blu-ray), il faut souligner l'immense talent de Pédro Almodovar. Amateur d'émotions, la sensibilité à fleur de peau, s'immergeant dans les sentiments et les passions comme un peintre flirte avec les couleurs, Almodovar nous fait vivre les personnages auxquels il donne naissance de l'intérieur, au point zéro du coeur, simplement au niveau de l'âme.

Fait curieux : il utilise toujours des histoires simples, des histoires d'amour, évidemment, qui ont peu de fond, en apparence, mais une profusion de détails inscrits dans la forme, et principalement dans l'esthétisme. Au fur et à mesure qu'il développe l'intrigue, la forme donne du sens à son fond, à ce fond qui s'épaissit et rayonne juste par les dialogues, une ambiance, des regards et la force des sentiments.

Chaque film, de la sorte, s'impose. Et Etreintes brisées ne déroge pas à l'inspiration Almodovarienne, bien au contraire. Bien que ses héros soient tous issus d'une même famille (celle de son univers), ils vibrent les uns les autres d'une singularité qui leur est propre.

Almodovar ne refait jamais  le même film mais il poursuit l'élaboration d'une oeuvre, celle de son kadélioscope personnel, une fresque colorée par les bleus à l'âme de ses personnages et l'ensoleillement éphémère des bonheurs qui enfantent des drames.

Sublime, désespéré parfois, mais toujours d'une richesse inouie, d'une richesse qui nous laisse, quelques soient les caprices du scénario, une impression d'émerveillement devant le talent de cet artiste.

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 09:24

 

"La nuit de Lampedusa", le roman historique de Daniel Picouly, permet de découvrir ou de redécouvrir le chevalier Saint George, un personnage de légende, un homme inoubliable qui a vraiment existé au XVIIIè siècle. Zoom sur le héros !

st george

Le chevalier Saint George, héros de prédilection de Daniel Picouly qui l'immortalise par trois fois en retraçant sa biographie imaginaire, marqua son temps par un destin peu banal.

Enfant mulâtre, enfant créole, né d'une mère des îles et d'un blanc bec français représentant le roi en Guadeloupe, devenu le premier militaire de couleurs de l'armée française, fervent révolutionnaire, et maître d'armes, Saint George se distingua également en tant que musicien et compositeur de talent au point que certains le surnommèrent le Mozart noir et que d'autres se gaussaient de rebaptiser Mozart "Le Saint George blanc".

Partageant le sens de l'harmonie et de la symphonie, les deux hommes laissèrent une oeuvre qui nous enchante encore aujourd'hui. Mozart y gagna une gloire internationale et pérenne ; le chevalier Saint George, lui, dut se contenter d'un prestige aussi modeste qu'éphémère. A tort...

Le Chevalier, remarquable musicien, homme d'exception, sensible et paradoxal, tout en fougue et déraison, enflamma les passions et les coeurs. A présent, il nous emporte, par sa musique retrouvée et désormais reconnue, dans les sphères de l'émotion et du mystère que sa seule présence toujours aussi vivace exalte.

La nuit de Lampedusa de Daniel Picouly, Albin Michel, 22€50. 

Monsieur de saint-george de Alain Guede, Babel,9€

Saint-George en musiquest george music :


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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 13:41

Pour sa première édition, le Festival Eaux-Monstres accueille les curieux et les passionnés de culture sur différents sites de quatre communes du Chablais (Evian, St-Paul, Neuvecelle, Amphion) afin de vous conter l’histoire du Monstre du Léman !

EVIAN

Dynamique et inventive, l’équipe de ce festival propose pendant une semaine, du 21 au 29 mai, de formidables animations : une exposition, des spectacles vivants & balades musicales, des ateliers, des concerts et une nuit du cinéma autour d’un thème : les monstres des Eaux et surtout le Monstre du Léman


Jeune, imaginatif, subversif, ce programme a pour but de débusquer les vieux fossiles et de faire vivre une région magnifique, connue principalement pour ses cures thermales et ses loisirs sportifs. 

Voici donc avec ce Festival une nouvelle façon de s’amuser tout en se cultivant. 
Un grand moment en perspective pour les amoureux du Léman, une occasion unique de mettre le feu au lac ! 

Demandez le programme… 

 

L’Exp’Eaux Monstres

Archéologie, fossiles, vidéos, sculpture, Cryptozoologie et Histoire(s) du Monstre du Léman. 
L’exposition accueille sur les trois niveaux du Palais des Festivités d’Evian les traces, vestiges, preuves de l’existence du monstre. Un contenu scientifique décalé, des créations artistiques étranges, drôles ou poétiques, des contes in situ, pour un inventaire à la Prévert : un labyrinthe jalonné de murs lumineux et des sculptures impressionnantes de Marco di Métal, dont une sirène en gestation de 3 mètres de haut ; un cabinet de curiosités, une salle de cryptozoologie, plusieurs fossiles vrais ou faux dont le fameux Liopleurodon ferox, squelette de six mètres. Pour couronner le tout, des maquettes de monstre grandeur nature, des armes de chasse à travers les âges, des manuscrits et peintures médiévales… 

Les week-ends du 21-22 et 28-29 mai, 10h-18h
Palais des Festivités, Evian-les-Bains. Tarifs : 8 et 6 €. 

 

Les Contes & Légendes des marais

Contes et spectacles vivants, balades musicales, géologie. 
Sur des sites géologiques ou naturels remarquables, les conteurs, musiciens, comédiens, marionnettistes, danseuses racontent ou interprétent différents épisodes de la légende du Monstre : comment il pondait dans les marais, comment il attaqua les villages alentour, 
les dernières grandes chasses au Monstre… 
Des spectacles courts et gratuits pour un public qui peut ainsi circuler d’un lieu à l’autre, entre lacs de montagne et rives du Léman. 

Samedi 21 mai, Neuvecelle, 14h-16h30. 
Parc naturel
En cas de météo défaillante : Maison des associations, 
520 avenue de Maxilly, Neuvecelle. 

 

La nuit du Cinémat’Eaux Monstres

Projections, cinéma et concerts. 
Une nuit spécialement conçue pour les publics adolescents et jeunes adultes : six heures de films de genre, autour des monstres des Eaux. 
L’occasion de passer en revue des grands classiques et des chefs d’oeuvre de série Z. 
Au programme : Le requin des Dents de La mer, les tentacules de The Host, le crocodile de Rogue (le solitaire), soit trois époques et trois façons de revisiter le mythe du monstre. 

Samedi 21 mai, à partie de 18h30. 
-18h30 : Les Dents de la Mer, 
-21h : The Host 
-23h15 : Rogue (Solitaire) 
Cité de l’Eau, Salle Olympe, Amphion-Publier
Tarifs : 6 €. Buvette et sandwiches. 

Samedi 28 mai, Saint-Paul-en-Chablais. 14h-16h30. 
Plage de la Beunaz et Lac Noir. 
En cas de météo défaillante : Château de Blonay, Saint-Paul. 

Dimanche 29 mai, Saint-Paul-en-Chablais. 13h30-16h00. 
Plage de la Beunaz et Lac Noir. 
En cas de météo défaillante : Château de Blonay, Saint-Paul. 
Tarifs : Gratuité. Buvettes & crêpes. 

Et quelques autres événements à repérer sur la plaquette téléchargeable sur le site
conférences, ateliers, concert, films… 

Les acteurs du Festival & L’association Eaux Monstres


Créée en juillet 2009, l’association Eaux Monstres compte une vingtaine de membres actifs : enseignants, artistes, scientifiques… Tous sont habitants du Chablais. 
Sans but lucratif, l’association se donne pour but de créer, d’organiser et de financer tous les deux ans le Festival Eaux Monstres, dix jours de sciences et d’imaginaire pour les publics chablaisien et suisse. 

contact@eaux-monstres.com – 06 04 59 56 08

Allez y, courrez y, c'est rien que du délire, de l'imaginaire et de la joie...

avec Eaux Monstres !

 

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 13:33

Du 17 mai au 21 mai 2011, la Galerie Bernard Ceysson à Saint Etienne expose une sélection de travaux photographiques des étudiants en Arts plastiques de l'université Jean Monnet dont la Première vue de Jeanne Gavillet.

jeanne vue

La Galerie Bernard Ceysson à Saint Etienne a donné carte blanche à Olivier Belon et Anne Favier pour qu'ils sélectionnent les meilleurs clichés des artistes plasticiens en herbe inscrits à la fac, en option photo.  Une expo d'une semaine sur le thème "Première Vue". 

J'ai particulièrement apprécié la photo de Jeanne Gavillet choisie pour illustrer le carton d'invitation. 

Cette "Première Vue" de Jeanne Gavillet revisite le thème des jeunes filles en fleurs en illuminant d'un coup de jeune très swinguant, malicieux et délicieusement féminin et bouleverse les clichés que nous en avions avec Hamilton. 

Jeanne Gavillet : un talent inventif, poétique et déjà très prononcé qui augure que cette "Première Vue" sera suivie par une multitude, en écho à l'espièglerie créatrice de la demoiselle.

Galerie Bernard Ceysson

8 rue des Creuses 
42000 St Etienne 
04 77 33 28 93

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 17:43

 

Le premier film de Saphia Azzeddine adapté de son deuxième roman est une œuvre qui arrache des larmes et des rires. Un coup de cœur d’ElsaPotine.

mon père femme de ménage

Polo, le héros, a 16 ans et les complexes d’un ado de son âge. Entre une mère alitée et une soeur qui rêve d'être miss, le seul qui s’en sorte à ses yeux, c’est son père. Hélas, il est femme de ménage...

Rien qu’avec ce pitch, on est déjà dans l’ambiance. Il suffit alors d’imaginer les dialogues que l’on peut s’échanger dans une cité, quand on est jeune, marrant et pas trop crétin et on est sur alors de s’approcher de la jubilation.

Pour parler franc, je n’ai pas lu le roman. Mais ce dont je suis sure, c’est que le film aurait gagné à avoir une meilleure adaptation, une plus librement « adaptée » qui collerait moins à l’original.

Cela dit, ce que l’on retient du film, ce n’est ni l’intrigue, ni le suspens ou même encore le développement psychologique des caractères… Non, ce que l’on retient, c’est le cri d’amour que lance un fils en hommage à son père. Et c’est dans ce cri, cette complainte, ce regard admiratif, tendre et parfois rebelle, que tout se joue et qui amène le spectateur à se retrouver littéralement bouleversé.

Parfois, il y a des témoignages écrits qui poussent le lecteur à penser que la littérature, on s’en fiche. Et bien, là, c’est absolument cela, dans ce cas précis, le cinéma aussi, on s’en fiche.

Ne demeure que le regard éperdu d’un fils pour son père, que la reconnaissance d’un ado intelligent et sensible qui sait combien il doit à cet homme qui fait des ménages pour le sortir de sa condition et lui donner une éducation. On pense au poème de Kipling. Car les personnages de cette histoire ne nous montrent pas un exemple policé des bonnes manières, l’éducation pour eux tient davantage de la curiosité pour son prochain, d’une certaine aisance mentale et de la clairvoyance à gérer l’ingérable jusqu’à ne plus avoir honte de la profession d’un de ses parents et ce, malgré les railleries des copains.

Saphia Azzedine nous offre là de superbes moments d’humanité, de tolérance et de tendresse et elle invite ainsi chaque spectateur à réfléchir sur la force de la transmission et des valeurs familiales.

 

Réalisé par Saphia Azzedine 
Avec François Cluzet, Jérémie Duvall, Nanou Garcia

Prix du Public Europe 1 : Festival International du Film de Comédie de l'Alpe d'Huez (n°14)

La bande annoncehttp://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19192624&cfilm=182713.html

Pour en savoir +

http://www.obiwi.fr/ecrans/cine/90158-le-film-mon-pere-est-femme-de-menage-revele-une-artiste-de-grande-qualite

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 13:43

Situé sous le dôme de la Gare de Lyon, le restaurant du Train bleu offre son cadre unique pour transporter le voyageur dans un autre siècle et une autre dimension. 
Un témoignage gourmand et un reportage d’ElsaPotine…

trainbleu

Construit à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1900 par la Compagnie Paris-Lyon-Méditerranée (PLM), inauguré par le Président de la République Emile Loubet le 7 avril 1901, le restaurant "Le Train bleu", appelé dans un premier temps le "Buffet de la Gare de Lyon" puis rebaptisé par son nom actuel en 1963, a été classé à l'Inventaire des Monuments Historiques en 1972 par André Malraux et demeure encore aujourd'hui l'une des grandes adresses de la capitale française. 

Quand on y pénètre, comme dans un musée, on peut en effet admirer sur les murs et les plafonds, dans le style de la Belle époque, diverses œuvres : Le pont Alexandre III et les Palais de l’Exposition de 1900 de BILLOTTE ; "PARIS " de François FLAMENG ; "LYON" de DEBUFE ; "MARSEILLE" de SAINT-PIERRE ; le Théâtre d'ORANGE d’Albert MAIGNAN ; "VILLEFRANCHE & "MONACO" de Frédéric MONTENARD, l'élève de PUVIS de CHAVANNES ; "NICE, la Bataille des Fleurs" de Henri GERVEX ; Le Mont-Blanc d’Eugène BURNAND et "ST-HONORAT" et "MARSEILLE, le Vieux Port" d’OLIVE. 

Nombre de personnalités ont participé à sa légende : Jean Cocteau, Coco Chanel, Colette, Dali, Marcel Pagnol, Jean Gabin, Brigitte Bardot. Plus récemment, certains cinéastes se sont approprié le lieu pour y tourner une scène d’un de leurs films : Luc Besson pour "Nikita", Nicole Garcia pour "Place Vendôme", Pierre Jolivet pour "Filles uniques" sans oublier… "Les vacances de Mister Bean".

 

L’esprit Brasserie & Gastronomie


Que l’on soit fortuné ou plutôt fauché, un jour dans sa vie, on pourra s’offrir quelques instants – ou plus – dans cette navette d’un autre temps qui vous déconnecte de l'apesanteur du quotidien, initie au voyage et ouvre les portes de l'imaginaire. 

Dans les salons du Big Ben Bar, on déguste un très bon café (4€90 ou un thé chaï (aromatisé à l’indienne avec du lait et des épices, 7€), on se restaure de viennoiseries, d’un plat du jour, de sandwiches, de pâtisseries, tous savoureux... 

Le dimanche matin (de 11 30 à 14 h 30), lors d’un copieux Brunch buffet à 40 €, on se régale d’oeufs brouillés, de saucisses et bacon grillés, du saumon en bellevue, du jambon à l'os, des charcuteries, de fricassée de volaille à la crème, de légumes de saison, de travers de porc confit façon ribbs, de pommes sautées aux épices, ou encore de verrine de fruits frais, de quelques douceurs et bien d'autres suggestions du jour. 

Les plus gourmands et les affamés choisiront quant à eux la formule à la carte ou un des menus servis dans la Grande Salle ou la Salle dorée. 

Mes favoris


Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié la poêlée de légumes du marché, le filet de bar et le tartare avec ses frites absolument divines. Je n’ai pas tout mangé en un seul repas ! Mais chaque plat est admirablement préparé, avec des produits de qualité, un sens de la nutrition aiguisé et un respect de la tradition culinaire. 

Question dessert, malgré moult tentations, je suis toujours restée fidèle au vacherin, une pure merveille qui demeure un souvenir inoubliable tant par sa meringue que par ses sorbets. 

Chacun l’aura compris. Ne serait-ce que le temps de la dégustation d’un café, les instants passés en ces lieux se transformeront en un évènement unique, une fête visuelle et gastronomique, toujours extraordinaire qui permet de voir la vie en cinémascope. 

Premier menu à 54 € et à la carte pour un plat, un dessert, une boisson entre 60 et 80€

LE TRAIN BLEU - Gare de Lyon - 75 012 PARIS 
Tel : +33 (0)1 43 43 09 06 - Fax : +33 (0)1 43 43 97 96 
reservation.trainbleu@ssp.fr

Pour en savoir plus + et ++

 

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 10:07

Thierry Delaroyère présente sa nouvelle exposition : « Quitter la demeure, parler aux oiseaux » à la Galerie Pierre Brullé, rue de Tournon à Paris. 

TD oiseaux 2

Dans cette exposition, j’ai vu cinq séries d’œuvres sur papier réalisées ces deux dernières années. J’ai entendu les chants des oiseaux qui s’affichaient, ici au hasard d’une forêt, là en vertical d’une cascade amérindienne, plus loin sur un portail champêtre, ou dissimulés, cachés à l’homme pour mieux entrer en contact avec lui. 

Grâce à eux, à leurs couleurs, à leur présence amicale, j’ai ressenti la lucidité du peintre, l’émerveillement de l’enfant en lui, la maturité de l’homme désireux de transmettre ce qu’il avait appris de la vie aux générations futures en prenant par la main un petit de sa famille. 

Curieux de la vie, amoureux des images autant que des histoires et des mots, Thierry Delaroyère demeure, dit-il, en conversation avec le monde. 
« Le monde m’adresse la parole, j’y réponds en dessinant. 
Je dessine pour entrer en conversation, pour parler, pour répondre, pour dire qui je suis. » 

« Plutôt que d'habiter un monde jugé trop ordinaire pour être intéressant, » Thierry D. cherche « une infinité de petites portes qu'il suffit de pousser pour "entrer en art" » afin de rendre compte du quotidien et de ses rêves. 

Rêves d’un autre temps, d’autres espaces, il swingue entre les époques, celle d’Adam (et Eve), celle de l’après Fukushima, au Japon. De l’Eden à d’autres plus apocalyptiques quand tout reste à reconstruire. 

Si je devais résumer en quelques mots cette balade imag-in-aire, je dirais que Thierry Delaroyère s’essaie au « Haiku pictural », un exercice où le non-dit l’emporte sur la démonstration, où le fondamental se révèle plus suggéré qu’imposé et laisse l’autre, le spectateur, libre d’interpréter et de greffer sur l’œuvre proposée sa propre sensibilité dans une sorte de recueillement proche de la joie. 

Thierry Delaroyère :

Galerie Pierre Brullé 

25 Rue Tournon 75006 Paris 
01 43 25 18 73 
Ouverte du mardi au vendredi de 14H à 19H 
samedi de 11H à 13H et de 14H à 19H.

Jusqu'au 16 avril 2011.

Pour voir d'autres oeuvres, cliquer ici.

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 14:35

Adapté d'un roman de PhilipK. Dick, le maître de la science-fiction américaine, "L'Agence" suscite maintes critiques. A tort ! Ce film qui a pour têtes d'affiche Matt Damon et Emily Blunt a toutes les qualités d'un grand...

lagence

Premier reproche émis par les critiques : c'est un blasphème d'adapter un opus de maître K. Dick en comédie romantique. 

Premier reproche, première erreur. "L'Agence" n'a rien à voir avec les romances (pour lesquelles d'ailleurs j'ai une vraie passion) mais ressemble davantage à une fable philosophique. 

Deuxième atout de poids : cette histoire extremement bien ficelée, dessinant un univers parfaitement crédible quand on croît tant soit peu à l'invisible, fonctionne à tel point qu'on en oublie le livre ou les références qui pourraient s'y rapporter. Ainsi le scénario se suffit à lui-même. Normal ! George Nolfi, le réalisateur qui signe là sa première oeuvre, a écrit les scénarios d'"Ocean's Eleven" et de "La Mémoire dans la peau", plus que des références. 

Enfin, j'insiste sur la portée morale de ce long-métrage. Alors que l'univers de Dick enferme dans une paranoïa maladive, l'adaptation cinématographique de "The Adjustment Bureau" ouvre une porte (c'est le cas de le dire, on comprend en voyant le film), une porte vers le surréalisme et l'espoir. 

Les acteurs sont au mieux de leur forme. Emily Hunt charmante et fantaisiste. Matt Damon, toujours aussi irréprochable. Fidèle à lui-même. 

Le sujet est servi par des plans où se succèdent actions et suspens sans effets spéciaux ni violence gratuite. 

Voici un film qui a tout pour susciter le coup de coeur du public (qui lui ne s'y est pas trompé) et court déjà le voir. 

Pour ma part, "L'Agence" m'a emballé et je l'exprime sans bouder mon plaisir. 

En salle depuis le 23 mars. 
"L'Agence". 
Réalisé par George Nolfi, avec Matt Damon, Emily Blunt, Michael Kelly... 
Synopsis : Sommes-nous maîtres de notre destin ? Ou sommes-nous manipulés par des forces invisibles ? David Norris entrevoit l'avenir que le Sort lui réserve et se rend compte qu'il aspire à une autre vie que celle qui lui a été tracée. Pour y parvenir, il va devoir poursuivre la femme, dont il est tombé follement amoureux, à travers les rues de New York et ses réseaux souterrains...

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  • L'Habit ne fait peut être pas le moine, mais les mots démontrent bien la femme. Par mes écrits, vous comprendrez qui je suis. Celle qui trottine ! Elsa La Potine...
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