Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 14:28

Dans "Les Yeux de sa mère", son dernier film, Thierry Klifa réunit Catherine Deneuve, Géraldine Pailhas, Marisa Paredes et Nicolas Duvauchelle pour nous emmener au bout de l'émotion. 
Une oeuvre menée avec un brio à couper le souffle.

klifa

Sur un scénario taillé au scalpel par le réalisateur lui même et son acolyte Christopher Thompson, des secrets, des trahisons, des jeux de hasard et des punitions du destin ponctuent le parcours de deux femmes et d'un ado, tous aux prises avec un métier flirtant avec la célébrité qui les passionne et pour lequel il y eut parfois des sacrifices commis. 

Pour résumer le film, il est dit : Un écrivain en mal d'inspiration infiltre la vie d'une journaliste star de la télé et de sa fille danseuse étoile pour écrire à leur insu une biographie non autorisée. 
Cependant je trouve ce propos trop restrictif. D'abord l'écrivain n'est pas en mal d'inspiration mais il vit mal son inspiration tournée pour l'heure vers le sordide. C'est un détail ; il prend néanmoins une place énorme dans les aventures de nos héros... 

Catherine Deneuve en reine chazalienne du JT joue là une partition sans faute, en pudeur, avec une profondeur très personnelle dans le sens où elle donne vraiment une part de son intimité en revêtant les habits de cette journaliste cabossée, experte en communication et si peu douée pour exprimer ses sentiments. 

"La Paredes", - sans crise de nerfs - elle aussi plus sobre que dans les films d'Almodovar dont elle fut la vedette, interprète une femme attentive, bienveillante, équilibrée, qui de sa force soutient les autres. 

Enfin Géraldine Pailhas, l'actrice fétiche de Klifa, qui habite chacune de ses compositions, bouleversante de grâce, d'enthousiasme, de sincérité, de passions et de doutes, très Callas et Piettragalla, subjugue littéralement avec un naturel désarmant. 

Toutes sont formidables. Deneuve trouve là son meilleur rôle depuis longtemps bien qu'elle les transcende tous avec talent. Tous, Duvauchelle en tête sont épatants, intenses, tourmentés, attendrissants, drôles. 

J'aime Klifa ! ou plutôt j'aime tous les films de Klifa. Et tous ceux aussi que dialogue Christopher Thompson. 

Les films de Klifa, quel voyage, quelle tendresse, quel humour ! 

"Une vie à t'attendre" avec G. Pailhas, N. Baye, P. Bruel, le "Héros de la famille", avec Catherine Deneuve, Emmanuelle Béart, Gérard Lanvin, Miou-Miou, Brasseur et Co m'ont vraiment marquée. 
Avec une mention spéciale pour les reprises des chansons "Pour une amourette", "The Rose" (pour les deux premiers films) et de "Ma fille" (pour ce dernier), qui prouvent que Klifa sait vivre. Il ne raconte pas des histoires pour fantasmer et se complaire, il aime les gens, les gens qui ont roulé leur bosse, il aime la vie. Coté coups et coté câlins. Avec des rires et des pleurs. Beaucoup de pleurs, comme dans tout mélo qui se respecte et un genre qu'il affectionne particulièrement et à raison, puisqu'il y excelle... 

Bref j'aime. Et quand j'aime, je prends un abonnement au cinéma du coin. 
"Les Yeux de sa mère" sont à voir et revoir donc. Sans modération. 

En salle, depuis le 23 mars.

 

Partager cet article
Repost0
4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 19:11

Voyage intemporel dans une boutique et un site Internet où les oliviers sont rois et source de félicité. Une odyssée racontée par ElsaPotine.

 oliviers

Lorsqu’au hasard d’une flânerie au cœur du Bercy Village, on entre dans la boutique Oliviers & Co plus familièrement nommée O&CO, on a l’impression de se convertir à une religion, celle de la beauté et de la santé. Tout y respire la pureté, une incroyable diversité des goûts, une esthétique appétissante, un chatoiement de couleurs dans la présentation des produits que O&CO présente.

Mais avant de sombrer dans la gourmandise la plus extrême, voici quelques informations :

Créée en 1996 dans le village de Mane, au cœur des Alpes-de-Haute-Provence par des hommes passionnés, l’entreprise Oliviers & Co a dès lors eu comme ambition de réunir des producteurs qui avaient comme eux l’exigence de la qualité, le désir de perpétuer une tradition en la propulsant néanmoins dans le monde contemporain afin de promouvoir les grands crus de l’olivier – en France et dans le Bassin méditerranéen.

Quinze ans plus tard, ils ont gagné leur pari et ont implanté des boutiques un peu partout de par le vaste monde !

Aventure humaine, complicités gournandes autour de l’olivier, respect des hommes et de leur savoir-fraire, désir d’authenticité, une volonté de transparence et de traçabilité pour un consommateur respectueux de la nature et de l’environnement, tels sont les mots qui pourraient résumer la chartre d’O&CO.

Mais ce ne serait que des mots ! Et on se priverait ainsi du plaisir de l’œil et du palais lancé à la découverte de ses produits, huiles et dérivés, qui chantent le soleil éternel.

Ce ne serait que des mots qui oublieraient les bonnes idées de ces négociants hors paire.

Pour mieux les comprendre, à défaut de vous rendre immédiatement dans une de leurs officines, allez vadrouiller sur leur site.

Là 20 grands chefs, véritables partenaires d'O&Co, affirment leur talent au travers de recettes exclusives toutes inspirées des produits de la Méditerranée. 

Mais il n’y a pas que les recettes des maîtres, il y a aussi celles du commun des mortels !

Dans un autre chapitre, on découvre les bienfaits de l’huile d’olive si précieuse pour la beauté.

Reprenant les rites de la haute Antiquité, O&CO confectionne grâce à elle une ligne de baumes et d'onguents pour la santé de la peau. Riche en acides gras, en vitamines A et E et en oleuropéine, puissant anti-oxydant, ces produits nourrissent, régénèrent, embellissent l’épiderme.

En cliquant encore ailleurs, on découvre une multitude d’idées-cadeaux. Merveilleux coffrets de spécialités, de saveurs rares mettant en scène huiles, vinaigres, condiments, truffes et autres trésors.

Et même si l’on veut jouer dans la simplicité, le moindre bidon d’huile a les apparats d’un design Haute Couture !

Des merveilles, vous disais-je ! Et un voyage inoubliable parmi de grands crus aux multiples vertus dont la principale est d’animer en nous les plus grandes émotions gustatives.

 

Ma boutique préférée à Paris, au coeur de Bercy Village

Bercy Village O&CO

20 cour Saint-Emilion – Paris 75012

01 43 42 07 83

http://www.obiwi.fr/voyage-decouvertes/escapades/89673-bercy-village-un-hameau-dedie-aux-loisirs

Partager cet article
Repost0
2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 09:28

Lors d'une soirée exceptionnelle, exceptionnelle par sa tenue, sa sobriété et son rythme, les musiciens de l'année se sont vus remettre leurs Victoires 2011. 

roussel

En voici donc le palmarès :

Victoire d'honneur: le groupe Indochine

Album rock de l'année: Gaetan Roussel avec Ginger

Album de musiques électroniques ou dance: Stromaé - Cheese

Groupe ou artiste révélation du public: Lilly Wood & The Prick

Groupe ou artiste révélation scène: Ben l'oncle Soul

Album de chansons: Bernard Lavilliers- Causes perdues et musiques tropicales

Album de musiques urbaines: Abd Al Malik - Château rouge

Album de musiques du monde: Hindi Zahra- Handmade

Artiste interprète masculin de l’année: Gaëtan Roussel

Artiste interprète féminine de l’année: Yael Naim

Album (des albums) de l’année: Ginger, de Gaëtan Roussel

Chanson de l’année: Je veux, de Zaz

Spectacle musical/Tournée/Concert de l’année: M et Eddy Mitchell ex-aequo

Vidéo-clip de l’année: La Banane, de Philippe Katerine

Pour en savoir +

Et sur Abd Al Malik : http://www.obiwi.fr/culture/musiques/81820-abd-al-malik-le-maestro-de-la-langue-francaise

Partager cet article
Repost0
26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 01:17

Comme toujours la grande cérémonie des Césars a donné lieu à de multiples pronostics. Comme toujours le Palmarès a su réserver ses surprises. Retour en images et en mots grâce aux articles précédemment écrits par ElsaPotine pour présenter les vainqueurs.

 

césar 2011

Avec un monsieur Loyal passé maître dans l’art du mot juste, de la sobriété teintée d’humour, sous le regard lumineux et intelligente de la Présidente de cette 36ème édition des Césars Mademoiselle Jodie Foster, chacun a pu assister en direct sur Canal + à une soirée digne, joyeuse et éclectique apportant la preuve de la bonne santé du cinéma français.  


Les gagnants sont en gras et les sujets déjà traités par des articles de référence en bleu- interactif. 

Meilleur film : Remis par Jodie Foster 
• L'arnacoeur de Pascal Chaumeil 
• Le nom des gens de Michel Leclerc 
• The Ghost Writer de Roman Polanski 
• Tournée de Mathieu Amalric 
GAGNANT : Des Hommes et des Dieux de Xavier Beauvois 
• Gainsbourg : vie héroïque de Joann Sfar 
• Mammuth de Benoît Delépine et Gustave Kervern 

Meilleur réalisateur : Remis par Nathalie Baye 
• Matthieu Amalric ( Tournée) 
• Olivier Assayas ( Carlos) 
• Xavier Beauvois (Des Hommes et des Dieux) 
• Bertrand Blier (Le bruit des glaçons) 
GAGNANT : Roman Polanski (The Ghost-Writer) 

Meilleur film étranger : Remis par Tomer Sisley et Virginie Efira 
• Les Amours Imaginaires de Xavier Dolan 
• Bright Star de Jane Campion 
• Dans ses yeux de Juan Jose Campanella 
• Illégal d'Olivier Masset Depasse 
• Inception de Christopher Nolan 
• Invictus de Clint Eastwood 
GAGNANT : The Social Network de David Fincher 

Meilleure actrice : Remis par François Cluzet 
• Isabelle Carré (Les Émotifs Anonymes) 
• Catherine Deneuve (Potiche) 
GAGNANTE : Sara Forestier (Le Nom des Gens) 
• Charlotte Gainsbourg (L'arbre) 
• Kristin Scott-Thomas ( Elle s'appelait Sarah

Meilleur acteur : Remis par Valérie Lemercier 
• Gérard Depardieu (Mammuth) 
• Romain Duris (L'arnacoeur) 
GAGNANT : Éric Elmosnino (Gainsbourg : vie héroïque) 
• Jacques Gamblin (Le Nom des Gens) 
• Lambert Wilson ( Des Hommes et des Dieux) 

Meilleur second rôle féminin : Remis par Guillaume Gallienne 
GAGNANTE : Anne Alvaro (Le bruit des glaçons) 
• Valérie Bonneton (Les petits mouchoirs) 
• Laetitia Casta (Gainsbourg : vie héroïque) 
• Julie Ferrier (L'arnacoeur) 
• Karin Viard (Potiche) 

Meilleur second rôle masculin : Remis par Mélanie Thierry 
• Niels Arestrup (L'homme qui voulait vivre sa vie) 
• François Damiens (L'arnacoeur) 
• Gilles Lellouche (Les petits mouchoirs) 
GAGNANT : Michael Lonsdale (Des hommes et des dieux) 
• Olivier Rabourdin (Des hommes et des dieux) 

Meilleur premier film : Remis par Roman Polanski 
• L'arnacoeur de Pascal Chaumeil 
GAGNANT : Gainsbourg : vie héroïque de Joann Sfar 
• Simon Werner a disparu de Fabrice Gobert 
• Tête de turc de Pascal Elbé 
• Tout ce qui brille de Géraldine Nakache 

Meilleur scénario : Remis par Emmanuelle Béart 
• Mathieu Amalric, Marcello Novais Teles, Philippe di Folco (Tournée) 
• Bertrand Blier (Le bruit des glaçons) 
• Xavier Beauvois (Des Hommes et des Dieux) 
• Gustave Kervern (Mammuth) 
GAGNANTS : Baya Kasmi et Michel Leclerc (Le nom des gens) 

Meilleure adaptation : Remis par Emmanuelle Béart 
• Julie Bertucelli ( L'arbre) 
• Bertrand Tavernier, Jean Cosmos, F. O. Rousseau (La Princesse de Montpensier) 
GAGNANTS : Robert Harris et Roman Polanski (pour The Ghost-Writer) 
• Eric Lartigau et Laurent De Bartillat (L'homme qui voulait vivre sa vie) 
• François Ozon (Potiche) 

Meilleur documentaire : Remis par Jean-Paul Rouve 
• Benda Bilili ! de Florent de La Tullaye 
• Cleveland contre Wall Street de Jean-Stéphane Bron 
• Entre nos mains de Mariana Otero 
GAGNANT : Océans de Jacques Perrin 
• Yves Saint Laurent - Pierre Bergé, l'amour fou de Pierre Thoretton 

Meilleur film d'animation : Remis par Elie Sémoun 
• Arthur 3 : La Guerre des deux mondes de Luc Besson 
• L'homme à la Gordini de Jean-Christophe Lie 
GAGNANT : L'illusionniste de Sylvain Chomet 
• Logorama de H5 
• Une vie de chat de Jean-Loup de Felicioli 

Meilleur espoir féminin : Remis par Pascal Elbé 
GAGNANTE : Leïla Bekhti (Tout ce qui brille
• Anaïs Demoustier (D'amour et d'eau fraîche) 
• Audrey Lamy (Tout ce qui brille) 
• Léa Seydoux (Belle épine) 
• Yahima Torres (Vénus noire) 

Meilleur espoir masculin : Remis par Emmanuelle Seigner 
• Arthur Dupont ( Bus Palladium) 
• Grégoire Leprince-Ringuet (La Princesse de Montpensier) 
• Pio Marmaï (D'amour et d'eau fraîche) 
• Raphael Personaz (La Princesse de Montpensier) 
GAGNANT : Edgar Ramirez ( Carlos) 

Meilleur film court : Remis par François Damiens 
• Petit Tailleur de Louis Garrel 
GAGNANT : Logorama de H5 
• Une pute et un poussin de Clément Michel 
• Monsieur L'abbé de Blandine Lenoir 
• Un transport en commun de Dyana Gaye 

Meilleur montage : Remis par Elsa Zylberstein et Vincent Perez 
GAGNANT : Hervé Deluze (The Ghost-Writer) 
• Marilyne Monthieux (Gainsbourg : vie héroïque) 
• Anette Dutertre ( Tournée) 
• Luc Barnier (Carlos) 
• Marie-Julie Maille (Des Hommes et des Dieux) 

Meilleurs costumes : Remis par Elisa Sednaoui 
• Olivier Beriot (Les Aventures Extraordinaires d'Adèle Blanc-sec) 
• Pascaline Chavanne (Potiche) 
• Alicia Crisp-Jones (Tournée) 
• Marielle Robaut ( Des hommes et des Dieux) 
GAGNANTE : Caroline de Vivaise (La Princesse de Montpensier) 

Meilleurs décors : Remis par les actrices de Tournée 
• Michel Barthélémy (Des Hommes et des Dieux) 
• Guy-Claude François (La Princesse de Montpensier) 
• Albrecht Konrad (The Ghost-Writer) 
• Christian Marti (Gainsbourg : vie héroïque) 
GAGNANT : Hugues Tissandier (Les Aventures Extraordinaires d'Adèle Blanc-sec) 

Meilleure photographie : Remis par l'équipe de Tournée 
• Christophe Beaucarne (Tournée) 
GAGNANTE : Caroline Champetier (Des Hommes et des Dieux) 
• Pawel Edelman (The Ghost-Writer) 
• Bruno Keyzer (La Princesse de Montpensier) 
• Guillaume Schiffman (Gainsbourg : vie héroïque) 

Meilleure musique : Remis par Charlotte Le Bon 
• Bruno Coulais (Océans) 
GAGNANT : Alexandre Desplat (The Ghost-Writer) 
• Grégoire Hetzel (L'Arbre) 
• Delphine Montoulet et Tony Gatlif ( Liberté
• Yarol Poupaud ( Bus Palladium) 
• Philippe Sarde (La Princesse de Montpensier) 

Meilleur son : Remis par Elsa Zylberstein et Vincent Perez 
• Philippe Barbeau Jerome Wiciak, Florence Lavallé (Océans) 
• Jean-Marie Bondel, Thomas Desjonqueres, Dean Humphreys (The Ghost-Writer) 
• Jean-Jacques Ferrand, Vincent Guillon et Eric Bonnard (Des Hommes & des Dieux) 
• Olivier Meauvezin, Severin Favriau et Stéphane Thiebaut (Tournée) 
GAGNANTS : Daniel Sobrino, Jean Goudier, Cyril Holtz (Gainsbourg : vie héroïque) 

Un césar d'honneur a également été remis à Quentin Tarantino. 


Le palmarès des spectateurs

Un grand oublié : Tournée 

 

Partager cet article
Repost0
23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 09:24

"Alejandro", le dernier Hit de Lady Gaga, a sans cesse une plus large audience, servi par un clip vidéo aux images détonnantes et choc. "Black Swan", le film bientôt culte avec Natalie Portman bat les records du box office malgré un avertissement qui met en garde le jeune public. Sans parler de productions plus discrètes tout aussi agressives pour l’œil. Un tour d’horizon réflexion d’ElsaPotine.

 gaga 1

Plutôt que céder à la tentation de l’analyse intellectuelle, je préfère ici témoigner de la force et de l’influence des images sur notre inconscient et donc aussi par conséquent sur notre moral et notre bien-être. Comme il me plait à le répéter dans ces Chroniques, notre écosystème dépend aussi de notre façon de penser.

 

Et après avoir vu le clip d’"Alejandro" de Lady Gaga qui filme pendant presque dix minutes en noir & blanc un cocktail de fantasmes nazillards sado machistes, j’ai eu un coup de blues en réalisant que cette nana était quand même une des idoles des 8/15 ans !

Alors vous allez me dire que j’ai moi-même plébiscité Black Swan. Effectivement ! J’en ai parlé. Comme j’aurais parlé à l’époque des "Diaboliques" de Clouzot avec Simone Signoret… Mais cela n’empêche. Les "Diaboliques" ont défrayé la chronique si je m’en réfère aux archives. Et en toute franchise, il est vrai que "Black Swan" m’a tout aussi interpellée.

Ces films dénoncent certaines forces occultes en l’être humain. Mais je ne suis pas sure, avec le recul, que leur traitement, que leur forme, favorisent leurs propos et leur fond et qu’ils soient en définitif plus éco-positifs que "Le dernier des Templiers" contre lequel je me suis insurgée.

Lady Gaga et autres icônes Pop Rock, dignes héritières de Madonna, Mylène Farmer et compagnie, n’ont pas cette prétention et d’alibis culturels proprement dits. Il me semble que leurs choix ne dépendent que de l’esthétique et d’une certaine portée médiatique.

Mais ô secours !

Quand j’ai découvert les photographies de Dina Vierny prises par Pierre Jamet, j’ai été touchée par l’expression de pureté qui se dégageait de ces œuvres.

Et pourtant, il y a de la sensualité, de la vie, une explosion de joie. Ce n’est pas du pudibondement correct. Loin s’en faut ! Mais c’est propre. Sans lourdeurs. Et enthousiasmant.

Quoiqu’il en soit, ce n’est qu’un point de vue et je ne tiens pas à faire du prosélytisme mais il me semblait important de le partager avec vous.

A voir absolument : cette vidéo

 

Partager cet article
Repost0
17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 20:38

Musicien & peintre, poète & musicien, Thierry Delaroyère, millionnaire en étoiles et en dons, démontre avec talent qu’un artiste peut avoir sur sa palette plusieurs amours – aussi éloignées en apparence que les beaux-arts et la chanson.

millionnaire

Pour moi, Thierry Delaroyère est une vieille connaissance. Au sens artistique du terme. J’ai toujours aimé son travail. Je l’ai connu peintre sous les cieux de la Provence en Avignon lors d’une de ses expositions en 1983. Ses madones avant-gardistes, sœurs en couleurs avant l’heure des gitanes de Lacroix, exaltaient la foi des croyants, l’enthousiasme tapi dans le cœur des contemplatifs et permettaient aux gourmands de sentir l’été perpétuel au goût de paradis. 

Thierry Delaroyère, le peintre, a muri. Ont suivi des passions, des recherches picturales, des mises en croix et autres itinéraires, témoignages du parcours de tout homme en quête d’absolu tels ses personnages à la Folon perdu dans des mosaïques labyrinthiques. Un travail que l’on peut voir sur l’un des sites de l’artiste. 

Mais l’inspiration de Thierry Delaroyère ne s’arrête pas là et exige aussi de s’exprimer en chansons dont "le monde a besoin pour mettre du bleu dans le ciel gris". 

Avec sa guitare, Thierry Delaroyère a parcouru la planète pour se remplir l’âme d’images et de souvenirs "comme un feu qui brille la nuit". 

L’album "Millionnaire en étoiles", confirme la vocation de cet amoureux de la vie, des pâquerettes et des lignes d’horizon. 

"Milliardaire en grains de sable, en coquillages", Thierry Delaroyère capte les bonheurs que lui déroule l’existence. Il a tout son temps et rien ne presse. Et il nous transmet sa gaité, sa sagesse au rythme d’airs primesautiers, rappelant le style de Guy Béart. 

Si l'on avoue à ce poète tout le bien que l'on pense de ses créations, Thierry Delaroyère répond : 
"- Plus que la vraie vie "Milionnaire en étoiles" est une vie rêvée mais aussi et surtout, à la manière douce,(plutôt qu'à la manière noire), un cri de guerre contre la pression du monde. Il faudrait se chanter intérieurement cette chanson pour passer à gué les eaux sombres d'une rivière inconnue. Ce n'est pas moi, Thierry Delaroyere qui a tout le temps et pour qui rien ne presse ; c'est plutôt moi qui chante pour me rappeler à moi-même et aux autres que les reflets sur la mer et les millions de pâquerettes sont aussi les armes sensibles d'un combat pour la vie. Beautés banales, merveilles ordinaires, accessibles à tous, qui ont besoin de nos regards pour devenir étoiles. L'ideal est au bout du chemin il est aussi avant le chemin, avant la vie." 

Généreux et tendre, il nous livre ses richesses et nous fait voyager sur "Myspace". 

Les enfants de moins de sept ans à ceux de plus de soixante-dix sept ans adorent ! 
Il chante la fraternité, la joie, la tendresse. 
Et on l’aime "cet oiseau à roulettes" sur sa bicyclette. 
Avec lui, il fait si doux que l’on peut apprécier la vie "à pas de loup"… 
Et il nous inspire qu’un seul désir : l’écouter toujours, l’écouter encore. 
Sur Myspace...

Avec un seul conseil : commencer l’écoute par ce titre puis réécouter tout l’ensemble ensuite comme c’est en fait présenter sur l’album. 

Une équation des musiques et des langues ou ne l'emporte ni la mélodie ni les paroles, ou rien ne devrait nous manquer, ni ce qu'on nous raconte, ni ce qu'on nous chante. 

Thierry Delaroyère, peintre et musicien, compose des chansons d'artiste. 
Pour se procurer l'album "Millionnaire en étoiles". 

Références :

thierry.delaroyere@gmail.com

http://www.myspace.com/thierrydelaroyere 

Partager cet article
Repost0
14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 18:01
"Black Swan", le film dont tout le monde parle pour vanter l'incroyable interprétation de Natalie Portman, nominée pour les Oscars, se veut saisissant. Le point de vue d'ElsaPotine.
B swan
"Black Swan" raconte l'histoire d'un ballet, "le Lac des Cygnes", un classique. Pour cela, il utilise toutes les méthodes actuelles du cinéma hollywoodien.

Avec force et violence, la réalisation s'approche d'un "Apocalypse Now" qui aurait comme terrain de guerre la psyché féminine.

De surcroît le film traite de plusieurs sujets dans le même mouvement :
- les rapports tumultueux entre mère et fille,
- le pouvoir des metteurs en scènes, chorégraphes ou autres décideurs artistiques qui se prennent pour des gourous,
- de la dualité du bien et du mal en chacun,
- enfin, tous les affres de la création voire de l'interprétation quand une actrice, une cantatrice ou une danseuse lutte pour s'approprier un ou plusieurs personnages et atteindre la perfection.

Ajoutons à cela les rivalités entre femmes et quelques scènes d'hallucinations dont nous nous serons bien passés, extrêmes et d'une grande cruauté, à la limite du visuellement supportable et nous aurons un aperçu de "Black Swan".

Heureusement porté et magnifié par Natalie Portman, talentueuse et prolixe qui n'arrête pas d'enchaîner les rôles, "Black Swan", on l'aura compris, ébranle.
Il nous entraîne aux portes de la folie. C'est à la fois superble et tragique.
Mais je n'en dévoilerai pas plus sinon que la morale de ce conte moderne sur l'univers impitoyable de la danse contredit La Fontaine pour nous démontrer que la raison du plus fort n'est pas toujours la meilleure.

Superbe et tragique, vraiment ? Plus terrifiant.
Et pour ceux qui veulent pénétrer cet univers sans souffrir de ces images, un conseil, un livre, celui de Elise Ropers "Révérence" qui décrit les splendeurs et les tyrannies de l'Opéra de Paris aux ED. Michel Lafon.
Partager cet article
Repost0
13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 20:06

Encore un film français, encore un film génial. Réalisé par Anne Giafferi, d’après  « Catholique anonyme » le livre de son compagnon Thierry Bizot, « Qui a envie d’être aimé » créé débat, émotions et pousse chacun aux aveux quant à sa véritable relation avec… Jésus, la religion et son désir d’être aimé.

envie d'être aimé

Passons illico la chronique critique. Soulignons plutôt ce que ce long-métrage éveille comme réflexions (positives) en nous. Mais avant même de livrer mes pensées, voici quelques informations. 

A propos de l’histoire : Antoine, 40 ans, marié, deux enfants, brillant avocat, semble avoir tout pour être heureux mais cela ne l’empêche pas d’être en rupture de lui-même. Un jour, Antoine fait une rencontre inattendue, irrationnelle, bouleversante... Il rencontre Jésus. Il ne s'y attendait pas. Sa femme non plus. Pas plus que sa famille et son entourage… 

Le film est donc tiré de « Catholique anonyme », un récit de Thierry Bizot, un homme de communication et de télévision bien connu, qui traite de sa conversion brutale, de sa découverte de la foi. Sur son blog, d’ailleurs, il poursuit ses confessions de croyant. Et lors d’une interview au journal La Croix, il affirmait : « Croire, c’est être amoureux. » 

Invité de Serge Moatti pour l’émission « Cinémas, Cinémas » avec Frédéric Lenoir (auteur du Petit Traité de vie intérieure et rédacteur en chef du Monde des religions), Bizot a parlé comme à son habitude avec honnêteté et ferveur. 

En substance, les deux hommes ont évoqué le fait que s’avouer « catho » de nos jours n’était pas très sexy. Se revendiquer de Bouddha, oui ! De Jésus, oui ! Mais catho, ô secours… Lenoir lui se définit comme chrétien. Du Christ. 

Jésus, le Christ. Celui qui a engendré la seule religion ayant pour base l’amour. 
Et les deux discoureurs d’ajouter : que Jésus n’invite pas à croire en lui mais amène chacun à vivre une relation avec lui. A vivre en état d’amour et de ce fait à vivre avec Lui comme « une expérience extra conjugale ». 

Amoureux du Christ, oui ! Jésus déteste les tièdes. Il nous veut fervent, courageux, engagé dans notre foi à suivre son exemple, sans avoir honte de nos sentiments. Avec humilité et faisant acte de compassion et de communion envers son prochain. 

Ce film pourrait se révéler par son sujet presqu’impossible puisque sujet de livre ou de débat mais il bouleverse le spectateur parce qu’il est traité sous le mode de la comédie avec légèreté. Enoncée avec conviction et certitude, la morale de cette histoire vécue ne laisse aucun doute sur le fait qu’ « avoir la foi sert à mieux vivre ». Et on ressort de là, gonflé à bloc. Dans un monde où le cynisme détruit tous nos espoirs, grâce à cette comédie, on respire une grande bouffée d’air frais où il n’y a plus de place à l’impossible. 

Qui a envie d'être aimé ? 
Réalisé par Anne Giafferi 
Avec Eric Caravaca, Arly Jover, Valérie Bonneton, Jean-Luc Bideau, Benjamin Biolay
Long-métrage français . Genre : Comédie 

Catholique anonyme, Thierry Bizot, Le Seuil. 

Partager cet article
Repost0
7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 13:56

Au milieu des turpitudes de l’actualité, prenons un instant pour vivre d’amour. 
Avec quelques images superbes, autant de réflexion et de générosité.

klimt

Une rencontre créé le souvenir événement. Elle se relie souvent à des odeurs, des parfums, parfois à des chansons, à un film ou simplement à des images… 

Il suffit parfois de regarder une œuvre d’art pour désirer tomber amoureux, pour que cette œuvre vous inspire un besoin d’amour ou une nécessité de redistribuer les bons sentiments que vous avez en vous. De surcroît, cela devait être l’ambition des artistes qui les ont créées. 

En leur hommage, prenons le temps d’admirer leur travail et d’en offrir un aperçu, une carte, une affiche à l’élu(e) de notre cœur le jour de la fête des amoureux. 

C’et toujours amusant de se poser la question : Et qu’est ce que j’aurais envie de lui offrir pour lui exprimer mon amour ? Sans que ce ne soit pas trop « nunuche » ? 

Pour ma part, je vous invite à découvrir mes trois favoris : 

Longtemps, je n’ai reconnu que Doisneau. Son Baiser de l'Hötel de ville. Dernièrement, Les Amoureux – du même photographe – ont enchanté également mon œil. Il s’agit d’une image moins connue mais tout aussi tendre et aussi joyeuse. 

En peinture, j’ai un engouement pour Klimt, le peintre viennois. Son Baiser n’a rien à envier à ceux de mon photographe préféré. Mais ce que la photographie souligne, la peinture le laisse pressentir ; elle transcende l’instant comme une poésie. Et le Baiser de Klimt est pour moi l’expression même de la tendresse, de l’infinie complicité sensuelle qui émane d’un couple en harmonie. 

Autre moyen d’expression, la sculpture dans sa puissance, elle, ne cerne que l’essentiel, la force de l’union de deux êtres en communion. En cela, Brancusi, plus connu pour sa Muse couchée et ses expositions au Centre Pompidou, nous offre un parfait exemple dans une de ses œuvres, elle aussi appelée Baiser.  One more time again. 
YES ! 

Et comme le disait ce talentueux Brancusi :"Les choses ne sont pas difficiles à faire, ce qui est difficile c'est de nous mettre en état de les faire." 

Partant de ce principe-là, il vous suffit à présent de réfléchir à ce qui symbolise le mieux l’amour pour vous et vous trouverez l’image correspondant à votre sentiment pour l’offrir à votre chéri(e). 

En référence :

Doisneau : http://www.robert-doisneau.com/fr/expositions/

L'Hotel de ville :

http://www.postershop.fr/Doisneau-Robert/Doisneau-Robert-Le-Baiser-De-lHotel-De-Ville-Paris-1950-7800031.html

Les amoureux :http://www.postershop.fr/Doisneau-Robert/Doisneau-Robert-Les-Amoureux-2203711.html

Klimt :http://fr.wahooart.com/@/GustavKlimt

Le baiser de Brancusi : http://www.amour.ro/sculptures/le-baiser.php

Partager cet article
Repost0
7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 13:48

Après son triomphe de l'Olympia, Laurent Gerra joue les prolongations.                     Il continue de faire son numéro du 8 au 19 février au Palais des Sports pour le meilleur du rire.

gerra

Toujours fidèle à lui-même, impertinent sans jamais flirté avec l'amertume, Laurent Gerra nous présente une fois de plus un super show déjanté où toutes les audaces du politiquement incorrect sont permises voire revendiquées. 

Aucune imitation ne lui résiste. 

Dans des sketches admirablement bien écrits et interprétés avec une telle conviction que tout passe, même l'insolence, un rien de vulgarité parfois, oui, Laurent Gerra nous fait tout accepter. Au nom de la loi du rire. Et du fou rire ! 

L'homme, l'humoriste, n'a aucun problème métaphysique et ça fait plaisir de voir qu'aucun principe ne l'arrête si ce ne sont ses propres convictions (que l'on peut partager ou non) et qu'il a bien ancrées avec un zeste de sectarisme qui renforce la dose. 

Ses spectacles évoluent mais certaines constances demeurent. Inutile de rappeler son répertoire : Céline Dion, Lara Fabian, Gainsbourg, Reggiani, Trenet, Ferret, Bécaud, Nougaro... L'éternel et indissociable Johnny H. ou encore l'inénarrable Luchini... 

Homme libre, sans tourment ni tabou, toujours chaleureux et espiègle, Laurent Gerra éblouit. Juste pour le rire. Et avec un vrai panache ! 

 SES DVD :
*Laurent Gerra à l'Olympia - 1999 
*Laurent Gerra à l'Olympia - 2002 
*Laurent Gerra au Palais des Sports - 2004 
*Laurent Gerra flingue la télé - au Palais des Sports de Paris 2006 
*Laurent Gerra : "Ça balance !" - 2008 

Gerra à la tv le 6 fev 2011, dans Vivement dimanche prochain, chez Drucker/

http://www.youtube.com/watchv=eVdojrlsSTs

Laurent Gerra :

PALAIS DES SPORTS

PORTE DE VERSAILLES, 75015 PARIS 
Du mardi 08 février 2011 au samedi 19 février 2011 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de elsapotine.news.over-blog.com
  • : Le Blog Culture d'"Elsapotine.news" parle de cinéma, de littérature, de théâtre, des artistes aussi, et de leur force créative. Autant l’avouer, ElsaPotine est une fille à histoires. Pas du genre à en faire. Non, mais à les retranscrire. Des histoires avec un grand H. Celles qui mettent en lumière les belles personnes et le quotidien.
  • Contact

Profil

  • ElsaPotine
  • L'Habit ne fait peut être pas le moine, mais les mots démontrent bien la femme. Par mes écrits, vous comprendrez qui je suis. Celle qui trottine ! Elsa La Potine...
  • L'Habit ne fait peut être pas le moine, mais les mots démontrent bien la femme. Par mes écrits, vous comprendrez qui je suis. Celle qui trottine ! Elsa La Potine...

Texte Libre

Paperblog

Recherche